Les Aubelles, Château

Carte Ign
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Extrait du plan du comté de Sancerre, 1670.

Cadastre de 1823
Cadastre de 1823
Cadastre de 1988
Cadastre de 1988
Désignation
Dénomination : château
Parties constituantes : chapelle ; enceinte ; séchoir à tabac

Localisation
Références cadastrales : 1988 2B 145-147
Milieu d’implantation : isolé

Description
Malgré l’état de ruine de ce château, l’enceinte polygonale de 14 côtés est encore bien visible. L’épaisseur de la courtine atteint par endroit 2,50 m. Des pans de murs et des éléments d’architecture (frise, fenêtres géminées, baies étroites en forme de meurtrière, chapiteaux…) sont encore analysables. Le logis seigneurial s’appuyait sur la courtine nord-est, près de la chapelle (dont subsiste une partie du gros œuvre) ; le logis a été remplacé par des bâtiments de ferme.
Matériau (x) du gros œuvre et mise en œuvre : calcaire ; moellon ; pierre de taille
Matériau (x) de la couverture : tuile
Etat de conservation : en ruine

Historique
Siècle(s): fin 12e siècle ; 2e moitié 14e siècle
Commentaire historique : résidence d’été des comtes de Sancerre attestée depuis la fin du 12e siècle, ce château tient son nom des aubiers qui poussaient sur ce terrain d’alluvions, bordé autrefois par un bras de la Loire. Dans les années 1330, la résidence était délabrée et d’importants travaux sont entrepris au cours des années suivantes. En 1637, lors d’une visite des bâtiments et bois du comte de Sancerre, le château dit « de Belleau » est décrit en partie ruiné. Il ne reste aujourd’hui que des vestiges encore évocateurs d’un agréable lieu de séjour des comtes de Sancerre qui bénéficiaient d’un environnement propice à la chasse (proximité des bois de Thauvenay).

Statut juridique :
Propriété privée

Nature de la protection M.H. :
sans

Observation
Cette enceinte polygonale, sans flanquement, est exceptionnelle en Berry mais s’inspire des grandes fortifications de l’époque de Philippe Auguste.

Date de l’enquête
2006

Porche d’entrée ou châtelet d’entrée
Porche d’entrée ou châtelet d’entrée, déjà en ruine en 1637. mais au vu des vestiges du 19e siècle, cette entrée principale devait former une tour porche : 1) état à la fin du 19e siècle, gravure extrait de Buhot de Kersers daté de 1882 ; 2) état au 1er quart 19e siècle –carte postale ; 3) état en 2006

Mur d’enceinte nord-est
Mur d’enceinte nord-est contre lequel s’adossent la chapelle et les vestiges du logis : 1) état à la fin du 19e siècle ; 2) état en 2006

Fenêtres murées visibles dans le mur extérieur
Fenêtres murées visibles dans le mur extérieur de cette partie nord-est de l’enceinte : 1) fenêtre étroite au nombre de 3 au niveau du rez de chaussée ; 2) fenêtre géminée à l’étage, arc plein cintre monolithe ; 3) grande baie voûtée d’un arc plein cintre clavé

Vestige de la chapelle
Vestige de la chapelle, pan de mur sud : 1) gravure extraite de l’ouvrage deM. Buhot de Kersers ,1882 ; 2) état actuel
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