Localisation
Références cadastrales : 1996 F2 367, 390
Milieu d’implantation : en village
Description
Matériau (x)du gros œuvre et mise en œuvre : calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Matériau (x) de la couverture : tuile plate
Etat de conservation : inégal suivant les parties
Historique
Siècle(s): 15e siècle ; 17e siècle ; 19e siècle
Commentaire historique : Première attestation de la seigneurie de Pesselières en 1170. En 1381, il est fait mention du "château et maison forte de Pesselières", possession de la famille de La Porte jusqu'en 1639. Le corps de logis central, la base de la tour-donjon au nord et une partie de l'aile nord-ouest, tourelle comprise, appartiennent bien à une construction du 15e siècle, voire de la fin du 14e siècle. En 1566, le château est considéré par un chroniqueur de l'époque comme étant un ”beau château”.
Pendant les guerres de religion, la maison forte de Pesselières, occupée successivement par les troupes de la Ligue (1589) puis par celles des royalistes (1591) est fortement endommagée. Jean de Guibert, nouveau seigneur de Pesselières, entreprend d'importants travaux en 1640 dont témoigne l'étonnante porte d'entrée sur la cour. Des cheminées monumentales encore en place datent de cette campagne. L'aile en retour au sud-est a probablement été reconstruite à cette époque.
En 1823, Eugène Boin, juge à Sancerre, propriétaire du château, fait construire la chapelle sur l’ancienne basse-cour. Les communs et la ferme du château seront reconstruits quelques années plus tard. Mais c’est à la famille Collard, dans la 2e moitié du 19e siècle, que l'on doit le réaménagement, voire la reconstruction partielle de l'aile sud-est avec adjonction d'une tourelle à l'extrémité, le rehaussement de la grosse tour nord et l'ajout de créneaux. L’aile nord-ouest est réduite. Le plan d'aménagement des jardins, commandé à Louis Cottin, paysagiste à Nevers en 1882, atteste l’envergure des projets, entraînant entre autres le comblement des fossés et la destruction des murs d'enceinte.
Statut juridique
Propriété privée
Nature de la protection M.H. :
sans
Observation
Chef lieu d’une très ancienne seigneurie, ce château a conservé une réelle authenticité malgré des campagnes successives de construction rendant la lecture de cet édifice complexe.
Date de l’enquête
2000