Reigny, village

Carte IGN
" © Ign Paris – 2000 " Scan 25 ® - 2002/Cudc / 0017. Reproduction interdite.

Vue aérienne
" © Ign Paris – 2000 " Bd Ortho ® - 2002/Cudc / 0090.
Agrandir



Extrait de l'Atlas de Trudaine (seconde moitié du 18e siècle)
On remarque ici la position du village entre vignes et terres labourables.

Cadastre de 1819
Cadastre de 1819
A noter le regroupement d'un modeste habitat en alignement, le long ou perpendiculairement aux axes de circulation, à l'exception de quelques ensembles bâtis plus importants appartenant à d'importants propriétaires viticoles. A cette époque, le village est entouré de vignes, mais aussi de chènevières et de terres labourables.

Plan du villageMaison de maîtreMaison n° 1Maison n° 2 Plan de situation d'après le cadastre de 1991. Pour accéder à un dossier, cliquer sur l'intitulé.


Désignation
Dénomination : village
Parties constituantes : maisons, fermes, granges, établissements vinicoles

Localisation
Références cadastrales : 1988 AM

Description
Situé à flanc de coteaux le village de Reigny est implanté au coeur de collines plantées de vignes qui dominent la commune de Crézancy à l'Est. Au sud une première route relie le village à la route départementale 22 menant à Crézancy, et une seconde le traverse reliant ainsi les trois villages viticoles (Champtin, Reigny, Les Epsailles). La maison la plus ancienne appelée "auditoire", constitue le centre emblématique du village. L'implantation des maisons est soit perpendiculaire aux voies de circulation, soit en îlot autour de petites places. Actuellement le village est composé d'une quarantaine de maisons, avec une répartition assez équilibrée entre habitations principales et résidences secondaires. Plusieurs de ces maisons sont restaurées. Les constructions récentes à vocation viticole (caves, pressoirs, celliers) sont intégrées dans le tissu ancien, ou bâti avec un souci d'intégration dans le paysage.

Historique
Siècle(s): 15e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Commentaire historique : première mention en 1235 (Regniacum) dans les archives du chapitre de Saint-Ursin de Bourges. La seigneurie de Reigny appartint avec celle de Crézancy à Arembourg des Barres, puis à la famille de Fontenay. Elle resta dans cette famille qui, au 15e siècle, y fit construire un pressoir et une maison. Au 16e siècle, la seigneurie de Reigny est réunie à celle de la tour de Vesvre (commune de Neuvy-deux-Clochers) et suit alors les destinées de cette seigneurie. Au 17e siècle Reigny est fief de la mouvance du comté de Sancerre et du ressort juridique de Beaujeu ; en 1790, le village est élevé au rang de municipalité du district de Sancerre mais n'accède pas au rang de commune. (Dans les matrices cadastrales, en 1819, apparaît le nom de Romble Chotard, maire à Reigny).
Le hameau s'est développé autour de l'auditoire et l'essor du village, dont la population a été plus nombreuse que celle du chef-lieu communal jusque dans les années 1870, est dû essentiellement à son intense activité viticole. En dehors de deux maisons ayant conservé des éléments d'architecture antérieurs au 19e siècle, c'est à partir de 1850 que l'on observe une augmentation et des transformations dans la construction. Reigny comptait 58 maisons en 1861 et 263 habitants, presque tous vignerons, mais la crise viticole de la fin du 19e siècle amorcera son déclin. En 1911, 178 personnes habitent Reigny ; aujourd'hui, le village en compte environ une cinquantaine.

Observation
Ancien village de vignerons, où l'activité viticole est toujours prépondérante.

Date de l’enquête
2002

Reigny
Reigny

Carte postale du début du 20e siècle
Carte postale du début du 20e siècle

Vue du village
Vue du village

Vue du village
Vue du village

Lavoir
Lavoir